ZOOM SUR… | La Planète des Singes – La Saga

La Planète des Singes est une saga de science-fiction américaine lancée en 1968 et qui compte à ce jour 9 films. La sortie ce 2 août du neuvième film La Planète des Singes : Suprématie m’a donné envie de faire ce dossier, qui j’espère vous fera découvrir ou redécouvrir cette saga mythique…
Du Roman à ses Adaptations


La Planète des singes est un roman de science-fiction, publié en 1963 par l’écrivain français Pierre Boulle. Il raconte l’histoire de trois hommes qui explorent une planète lointaine similaire à la Terre, où les grands singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l’humanité est réduite à l’état animal.
Le récit revisite le darwinisme dans un cadre actualisé. Dans son récit, Pierre Boulle imagine que l’évolution naturelle déchoit l’homme de sa prééminence sur les autres espèces vivantes au profit des singes. L’idée lui est venue lors d’une visite au zoo, en observant les gorilles. Il dit à ce sujet : « J’étais impressionné par leurs expressions quasi-humaines. Cela m’amena à imaginer ce que donnerait une relation homme/singe. »
La Planète des singes est l’un des romans les plus célèbres de Pierre Boulle, traduit dans de nombreuses langues, et a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques internationales. Comme je vous le disais il y en a eu actuellement 9. Revenons ensemble sur chacun des volets…
60’s – 70’s : Une saga est née !

LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 1968
Réalisé par : Franklin J. Schaffner
Avec : Charlton Heston, Roddy McDowell, Kim Hunter…
L’engin spatial américain Icare, parti en 1972 avec à son bord quatre membres d’équipage, traverse l’espace à une vitesse proche de la vitesse de la lumière. Au terme d’un voyage de dix-huit mois, le vaisseau s’écrase le 25 novembre 3978sur une mystérieuse planète, au cœur d’une région désertique. Les trois survivants du crash, le capitaine George Taylor et les lieutenants John Landon et Thomas Dodge, découvrent très vite que ce monde est peuplé d’hommes primitifs dominés par une race de singes très évolués. Bientôt, Dodge est abattu par les singes, Landon capturé, de même que Taylor, blessé à la gorge. Rescapé des rafles, la vie de Taylor ne tient plus qu’à la bienveillance de Zira et Cornélius, deux jeunes chimpanzés scientifiques, persuadés que Taylor est le fameux chaînon manquant de l’histoire de l’évolution. Ils devront franchir la « zone interdite » pour prouver la véracité de leur théorie.

Si le film est adapté du roman de Pierre Boulle, son origine remonte cependant à la série télévisée La Quatrième Dimension dont l’épisode La Flèche dans le ciel, diffusé en 1960, a servi de base à l’intrigue. En effet, Rod Serling, le créateur de la série culte avait fait appel à des écrivains amateurs pour constituer un fonds de scénarios pour ses futures séries. Ce fut un échec (seulement trois avaient été retenus), mais celui écrit par Madelon Champion, épouse de John Champion (écrivain-réalisateur et producteur), fut acheté 500 $ par Rod Serling (ce fut d’ailleurs le seul et unique succès de Madelon Champion.
Madelon Champion (ayant servi au cinéma). Le thème de la folie et du désespoir est décrit par l’histoire de trois astronautes américains qui sont envoyés dans le premier vol habité qui s’écrase sur Terre après le lancement en pensant avoir atterri sur un astéroïde. Après avoir tué ses deux camarades, le « héros » comprend seulement à la fin qu’ils ont vécu leur périple meurtrier dans la vallée de la Mort.

Le producteur Arthur P. Jacobs découvre le roman de Pierre Boulle. Par chance il connait Alain Bernheim, l’agent de ce dernier. Jacobs achète alors les droits du livre, alors que les producteurs de séries Z les King Brothers avaient une option dessus.
Le film a rapporté 22 millions de dollars aux États-Unis, pour un budget de 5 800 000 dollars. En France, le film totalise 1 715 631 d’entrées. Il reçut également en 1969 l’Oscars d’Honneur pour l’exceptionnelle performance en maquillage.
MON AVIS SUR CE FILM
Je dois avouer que je suis un grand fan de cette saga, en partie due au bon nombre de fois que j’ai regardé ce film. Certes il a vieillit, que les effets spéciaux sont moins au top niveau qu’à l’heure actuelle et que surtout, les techniques de mises en scènes et d’actions ont bien changées depuis les années 60. Mais La Planète des Singes reste et sera toujours un véritable classique pour tous cinéphiles qui se respectent. Véritable chef-d’œuvre pour ses maquillages plus vrais que nature et surtout des performances des acteurs à nous offrir à l’écran de vrais singes parlant ! Car il ne faut pas oublier qu’à l’époque, la motion capture n’existait pas ! Je vous conseille donc ce film qui, comme je le disais à l’instant est un véritable classique du 7ème art !
Les avis sur ce film :
Presse : 4/5
Spectateurs : 4/5
Ma note : 4/5

LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 1970
Réalisé par : Ted Post
Avec : James Franciscus, Kim Hunter, Maurice Evans…
Ayant perdu le contact avec l’équipage du vaisseau Icare du Capitaine Taylor, la NASA lance une mission de secours, composée de deux astronautes : le capitaine Donovan Maddox et le lieutenant John Brent. Suivant le même itinéraire que George Taylor et son équipage, les deux hommes s’écrasent à leur tour sur la planète des singes. Unique survivant du crash, Brent découvre avec l’aide de Nova que ce monde, en plus d’être gouverné par les singes, abrite également une communauté de mutants humains télépathes. Ces derniers, qui vouent un culte à la bombe atomique, ont élu domicile dans ce que les singes nomment la « zone interdite ». Or, le belliqueux général gorille Ursus, désireux d’étancher sa soif de conquêtes, projette de l’envahir…

En février 1968, La Planète des singes sort aux États-Unis et connait un succès critique et public assez surprenant, étant donné que les films de science-fiction avaient été quelque peu délaissés par les studios depuis le début des années 1960. Richard D. Zanuck, de 20th Century Fox, passait chaque jour en voiture devant les files d’attente des cinémas. L’idée d’une suite vint alors aux producteurs, bien que cela ne fût pas encore une habitude à cette époque. Ainsi, le studio comptait rentabiliser au maximum ce second film, en économisant beaucoup d’argent grâce à la réutilisation des décors du premier film.
Les producteurs Arthur P. Jacobs et Mort Abrahams se tournèrent alors vers l’équipe du premier film. Cependant, les idées du scénariste Rod Serling ne firent pas l’unanimité chez les producteurs et le studio. Arthur P. Jacobs contacta donc Pierre Boulle. Ce dernier élabora alors un scénario intitulé Planet of the Men (« la planète des hommes »), dans lequel Taylor et Nova rencontrent des humains vivant dans la jungle et fondent une colonie pour les faire évoluer. De son côté, le général-gorille Ursus prépare une guerre pour exterminer les humains. Sirius, le fils de Taylor et Nova, soulève ensuite une armée pour tuer les singes. À la fin du scénario, après la victoire des Hommes, un singe est exposé dans un cirque et doit amuser les humains.

L’écrivain-scénariste-essayiste-poète anglais Paul Dehn est ensuite engagé, peu de temps après le succès de Goldfinger, coécrit avec Richard Maibaum. Très marqué par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, Paul Dehn insère alors l’idée d’une guerre nucléaire dans l’histoire. Il travaille alors avec Mort Abrahams à un scénario intitulé Planet of the Apes Revisited. Ils ont notamment l’idée d’un enfant mi-homme mi-singe et des tests filmés sont même réalisés. L’idée est cependant rapidement abandonnée.
En parallèle, Richard D. Zanuck sait que le personnage de Charlton Heston doit à tout prix être présent. Par amitié pour Zanuck et Arthur P. Jacobs, l’acteur accepte de revenir mais insiste pour que son rôle soit très limité et que son personnage meure.
Le réalisateur du premier film Franklin Schaffner était pris par le film Patton. Le studio contacte alors Ted Post, qui avait réalisé de nombreuses séries télévisées. Ce dernier a d’abord refusé l’offre, trouvant le scénario trop éloigné du premier film. Il accepte finalement de revoir quelques éléments du script avant de s’engager sur le projet. Il demande ensuite que le coscénariste du premier film Michael Wilson intègre l’équipe, mais le budget du film passe de 5 à 2,5 millions de dollars en raison des problèmes financiers de la Fox. Durant la production, Richard D. Zanuck est renvoyé de la Fox par son père Darryl F. Zanuck. Très frustré par cela, Ted Post raconte que Richard D. Zanuck aurait alors dit à l’équipe que la Terre devait exploser à la fin du film.

La fin du film est alors tournée, bien qu’elle déplaise à beaucoup de personnes, dont le réalisateur Ted Post. Avec son petit budget, le film rapporte près de 20 millions de dollars sur le sol américain et environ 40 millions dans le monde, ce qui était une grande première à l’époque pour la suite d’un film. En France, le film totalise 1 163 547 entrées. Mais ce deuxième volet est très contesté, sa qualité étant jugée très inférieure à celle du premier.
MON AVIS SUR CE FILM
Autant le premier volet est un chef-d’œuvre à mes yeux, autant le second est son exact contraire !
Malheureusement, les studios ont préféré minimiser le budget et cela se ressent, et surtout le fait de retravailler le scénario encore et encore fait que le film est long et surtout lassant.
On a surtout l’impression de voir en réalité une copie du premier film. Durant les premières minutes, le personnage de Brent revit la même chose que celui de Charlton Heston et donc quand on a l’impression que le film est une copie, cela n’envisage rien de bon pour la suite du visionnage…
Je trouve que le niveau du second volet est très loin d’être à la hauteur et à l’ambition du premier, ce qui fait perdre de son charme à la saga malheureusement.
Ce qui me déçoit un peu également, c’est le manque de Roddy McDowell au casting, qui était pris sur un autre projet. Cela m’a déçue car son interprétation de Cornelius est pour beaucoup dans la réussite de la saga.
Je pense que si vous souhaitez connaitre toute l’histoire de la saga, il faut quand même que vous regardiez ce film, mais n’en attendez pas trop car cette suite est de loin (à mon sens) le moins bon de la saga.
Les avis sur ce film :
Presse : Pas de notes
Spectateurs : 3,5/5
Ma note : 2/5


LES ÉVADÉS DE LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 1971
Réalisé par : Don Taylor
Avec: Roddy McDowall, Kim Hunter, Bradford Dilman…
Pour échapper à l’anéantissement de la Terre, le Docteur Milo, Zira et Cornéliuss s’échappent à bord de la navette spatiale du Capitaine Taylor. Ils se retrouvent alors sur Terre… en 1973 !
Avant même la sortie du Secret de la planète des singes, première suite de La Planète des singes, la Fox a voulu rapidement produire un 3e film. Comme le précédent se terminait par l’apocalypse nucléaire, Paul Dehn a l’idée d’utiliser le voyage dans le temps. Il relit alors le roman original de Pierre Boulle pour en reprendre le style satirique.

L’idée de singes dans le monde humain moderne, portant notamment des costumes-cravates, avait été envisagée par le scénariste Rod Serling pour le premier film. Mais elle avait été abandonnée, jugée peu crédible et trop comique.
Ce troisième s’intitulait au départ Secret of the Planet of the Apes. À l’origine, une scène montrait l’arrivée des singes et leur installation dans le vaisseau spatial. Finalement, l’équipe a préféré les « cacher » jusqu’à ce qu’ils enlèvent leur casque au début du film.
En raison de l’histoire, le film ne nécessitait que 3 maquillages de singes et peu de décors à créer. L’histoire se déroulant à Los Angeles, les lieux réels allaient être utilisés. Le budget du film dépasse ainsi les 2 millions alors que le premier film atteignait presque les 6 millions de dollars.
Don Taylor est choisi par le studio pour mettre en scène ce 3e film. Selon lui, le film était avant tout une histoire d’amour et il voulait se focaliser sur le lien affectif entre Zira et Cornélius.
Contrairement aux précédents films, les producteurs décidèrent d’avoir une fin ouverte, laissant la place à un 4e film.

MON AVIS SUR CE FILM
Ce troisième volet fait partie de mes favoris. Je trouve que l’histoire – qui et l’inverse du premier – est très divertissante et bien ficelées.
Ce film nous permet d’avoir un aperçu de la domination des singes sur l’homme, en ce sens ce film aurait pu s’appeler « La Planète des Singes : Le commencement ».
Le film, malgré son traitement de sujets grave comme les conflits raciaux et même quelques allusions à la religion nous apporte une touche de comique que nous n’avions pas dans les précédant volets, ce qui est très intéressant. Et quelle plaisir de retrouver Roddy McDowall dans son rôle de Cornélius.
Les avis sur ce film :
Presse : Pas de notes
Spectateurs : 3/5
Ma note : 3,5/5

LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 1972
Réalisé par : J. Lee Thompson
Avec: Roddy McDowall, Don Murray, Ricardo Montalban…
1991. Après qu’un virus a tué les chiens et les chats, les singes sont devenus les nouveaux animaux domestiques des hommes. Cependant, ces singes sont désormais utilisés comme esclaves. Élevé à l’écart de tout ça par Armando pendant une vingtaine d’années, César, fils de Zira et Cornélius, découvre le traitement infligé à ses semblables. Alors qu’Armando est arrêté par les autorités, César se réfugie avec les autres singes. Il commence alors à leur apprendre le partage, la réflexion et surtout un besoin vital de révolte…
Scénariste de l’opus précédent, Paul Dehn voulait ici créer un parallèle entre le film et le climat de violence aux États-Unis au début des années 1970, notamment en raison de la lutte raciale. Bien qu’il soit anglais, il voulait insérer des commentaires sur la société américaine, glissés parmi un scénario de science-fiction. De plus, les films de blaxploitation commençaient à émerger aux États-Unis. J. Lee Thompson est engagé comme réalisateur. Il était l’un des choix du producteur Arthur P. Jacobs pour mettre en scène le premier film de 1968.

Roddy McDowall endosse à nouveau le rôle d’un singe, après avoir incarné Cornélius dans La Planète des singes et Les Évadés de la planète des singes, il est cette fois-ci son fils César.
Le film est le plus violent de la saga, qui était devenue assez familiale au fil du temps. Dans le scénario, le gouverneur se faisait sauvagement massacrer par les singes. Cette scène a été tournée, mais a été modifiée, après une projection-test à Phoenix où des personnes avaient quitté la salle. Pour ne pas refaire toute la scène, le studio a fait réenregistrer un dialogue pacifique à Roddy McDowall. De plus, un plan des gorilles frappant le gouverneur avec la crosse de leurs fusils a été inversé pour montrer qu’ils relevaient leur fusil, pour l’épargner après le discours de César. Le Blu-ray La conquête de la planète des singes propose les deux versions.

MON AVIS SUR CE FILM
Ce film nous montre enfin (pour l’époque du moins) comment les singes ont pris le pouvoir. Donc on ne peut pas s’attendre à autre chose que de la violence.
Et ce film en donne. Que ce soit sur la manière dont la conquête se déroule à la fin mais surtout sur le traitement des singes. En ça le scénario est bien écrit dans son but de dénoncer la haine raciale, je trouve que le pari du scénariste est relevé.
Il est à mon sens l’un des meilleurs opus de la saga (dans la saga des 5 films originaux). Fidèle aux idées mise en place dans le 3ème volet mais également au premier film.
Les avis sur ce film :
Presse : Pas de notes
Spectateurs : 3/5
Ma note : 3/5


LA BATAILLE DE LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 1973
Réalisé par : J. Lee Thompson
Avec: Roddy McDowall, Claude Akins, Austin Stoker…
Plus de vingt-sept ans ont passé depuis le soulèvement des singes orchestrés par César. Ce dernier gouverne maintenant son village de la façon la plus juste possible, humains et singes cohabitant paisiblement, les singes occupant toutefois les plus hautes fonctions. Mais cet équilibre est malmené par le général Aldo, un gorille belliqueux vouant une profonde aversion à l’égard des hommes. D’autre part, César doit bientôt faire face à une colonie d’humains habitant dans les ruines de New York. Ces derniers, placés sous les ordres de l’impitoyable gouverneur Kolp, projettent en effet d’attaquer le village de César.

Ce film fut lancé juste après le précédent qui devait être originellement la fin de la saga au cinéma, mais les producteurs décidèrent de faire un dernier film pour tenter de faire encore quelques bénéfices avant de lancer une série télévisée dérivée de la franchise à succès.
Au moment de l’écriture, Paul Dehn est victime d’un burn-out (le résultat d’une surcharge de travail). Les Époux Corrington ont été engagés pour le script après le succès de The Omega Man. Ils concluaient le film avec une fin joyeuse montrant des enfants humains et singes jouant dans une cour d’école. Mais Paul Dehn, ayant montré sa vision sombre de l’humanité durant la majorité de la saga, a été chargé de corriger le script (c’est d’ailleurs lui qui a eu l’idée de la statue en pleurs). Ce qui permet de relier le destin que le premier volet exposait.
Ce n’est clairement pas une réussite car au box-office, le film totalise 8844595$ aux États-Unis.
MON AVIS SUR CE FILM
Autant jouer la carte de la franchise, ce n’est vraiment pas mon préféré de la saga. Le scénario et l’ambition du film donnait envie d’en savoir plus sur comment les singes et les hommes ont débuté leur cohabitation de la Terre, mais je trouve que le sujet manque de fond et d’ambitions.
Selon moi, ce 5ème film est à classer dans le même casier que le second (Le Secret de la Planète des Singes). Pas vraiment besoin de le voir si ce n’est que pour boucler la boucle de la saga originale et de connaitre la fin de l’histoire. Que en réalité n’est dévoilée qu’à la toute fin du film, car la dernière scène qui montre des enfants singes et humains qui cohabite en paix avec la statue de César en fond qui pleure comme pour annoncer le destin tragique de cette paix qui – et la scène nous fait penser cela – au finale ne durera pas.
En ça le film est intéressant, mais voir un film d’1h-d’1h30 pour en savourer que les dernières secondes, est plus un échec qu’une réussite ! Les chiffres du Box-Office le prouvant !
Les avis sur ce film :
Presse : Pas de notes
Spectateurs : 2,5/5
Ma note : 2/5

1974 : Une série dérivée !
Entre le 13 septembre et le 6 décembre 1974, le réseau CBS lance une série dérivée de la saga. Un format de 14 épisodes de 47 minutes chacun. En France, la série a été diffusée à partir du 17 décembre 1975 sur Antenne 2 (France 2 aujourd’hui), puis rediffusée sur M6.

Le synopsis de la série disait que parti de la Terre le 19 août 1980, l’engin spatial américain Dédale, avec à son bord trois membres d’équipage — le colonel Alan Virdon, le major Peter Burke et le navigateur Edward Jones —, traverse une brèche de l’espace-temps à la vitesse de la lumière et atterrit en catastrophe sur une planète inconnue en 3085. Les deux survivants du crash, Virdon et Burke, découvrent que ce monde est peuplé d’humains considérés comme des citoyens de seconde zone, souvent réduits en servage, par des singes très évolués… et que cette planète n’est autre que la Terre.
Mais contrairement à ce qu’avaient montré les films, les humains y sont doués de paroles et de raison.
Malgré une production soignée, la série ne connut pas le succès des films qui l’avaient précédée. Une unique saison a pu être tournée, le succès du filon finissant rapidement par s’épuiser, à l’instar des crédits alloués à la réalisation.

Années 80-90 : Une retour envisagé mais difficile !
Dans les années 1980, la 20th Century Fox est impressionnée par le travail d’Adam Rifkin sur le film Never on Tuesday. Fan du film de 1968, Rifkin est engagé par le studio en 1988 pour « pitcher » un nouveau film de la saga. Il imagine un film plutôt indépendant et à petit budget dans la veine d’Alien de Ridley Scott.
Mais son idée est davantage une suite alternative au 1er film, plutôt que la suite directe de La Bataille de la planète des singes, 5e et à l’époque dernier film de la saga. En s’inspirant du film Spartacus, il imagine un descendant du personnage de Charlton Heston, qui se serait appelé Duke et qui aurait mené la révolte des hommes contre les singes dominateurs.
Intitulé Return to the Planet of the Apes, le projet se concrétise de plus en plus et entre même en pré-production. Rick Baker est engagé pour les maquillages, Danny Elfman pour la musique et Tom Cruise et Charlie Sheen sont envisagés pour le premier rôle.
Mais l’arrivée de nouveaux dirigeants à la Fox, opposés aux idées créatives de Rifkin, perturbe considérablement le projet.
Le projet est relancé en 1992, le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson souhaite alors réaliser une adaptation dans un style proche d’une Renaissance artistique, avec un personnage principal simiesque basé sur Léonard de Vinci, le tout sous une histoire de complot contre les humains. Roddy McDowall, qui jouait déjà dans la saga de 1968, est alors partant pour enfiler de nouveau le costume.
Cependant, alors que les premières discussions avaient été faites avec la 20th Century Fox, le projet est annulé. Ce dernier se tourne donc vers d’autres projets. 20 ans plus tard, son propre studio d’effets spéciaux Weta Digital contribuera au franc succès de La Planète des singes : Les Origines en 2011.
En 1993, la Fox engage de nouveaux producteurs. Sam Raimi et Oliver Stone sont alors pressentis pour réaliser le film. En décembre 1993, Oliver Stone décrit l’histoire : elle relaterait la découverte d’un singe congelé depuis la Période védique et qui détiendrait des codes numériques liés à la Bible. Ces codes seraient des prédictions d’évènements futurs. Scénario intitulé Return of the Apes.
Le président de la Fox, Peter Chernin, déclare que c’est l’un des meilleurs scripts qu’il a lu. Il pense pouvoir décliner ce film en franchise, avec des suites et films dérivés, une série télévision et des produits en tout genre.
En mars 1994, Arnold Schwarzenegger signe pour le premier rôle, avec un droit de regard sur le choix du réalisateur. Chuck Russell est envisagé avant que l’australien Phillip Noyce soit engagé en janvier 1995, alors que la pré-production est sur le point de débuter, avec un budget d’environ 100 millions de dollars.
Cependant, la direction prise déplait de plus en plus à la Fox. Selon le producteur Don Murphy, la Fox voulait faire un film tout public, dans la lignée de La Famille Pierrafeu. De nombreux désaccords apparaissent sur le scénario : le scénariste Terry Hayes est alors renvoyé. Déçu de cette décision, Phillip Noyce quitte le film en février 1995 et se lance sur le projet : Le Saint.
Peter Chernin est remplacé par Thomas Rothman à la tête de la 20th Century Fox. C’est alors au tour du réalisateur Chris Columbus d’entrer dans le projet. Il dépêche son scénariste Sam Hamm, avec lequel il a écrit un projet non abouti d’adaptation des Quatre Fantastiques. Le script de Sam Hamm parle d’un singe astronaute s’écrasant dans le port de New York et lâchant un virus exterminant les humains. Le Docteur Susan Landis, travaillant pour le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, et Alexander Troy, un scientifique de la Zone 51, utilisent alors le vaisseau spatial du singe pour aller sur la planète de ce dernier dans l’espoir de trouver un antidote. Les méchants de l’histoire sont le Colonel Ursus et le Lord Zaius, ce dernier étant bien différent du Dr Zaïus. Susan et Alexander trouvent le remède et retournent sur Terre. Mais durant leur absence de 74 ans en temps terrestre, les singes ont pris le pouvoir sur Terre. Ils découvrent notamment une Statue de la Liberté vandalisée et faisant apparaître un visage de singe.
Alors qu’Arnold Schwarzenegger est toujours attaché au projet, la Fox émet des réserves sur le script. Cependant, Chris Columbus quitte le projet courant 1995 pour travailler sur La Course au jouet.
Alors qu’il est en plein tournage de Titanic, James Cameron est en négociation pour participer au film comme scénariste et producteur. La version de Cameron aurait utilisé des éléments du premier film de 1968 et sa suite directe Le Secret de la planète des singes. Mais après le succès de Titanic, James Cameron quitte le projet. La Fox, décident de recontacter Peter Jackson pour en savoir plus sur son précédent projet « Renaissance ». Mais ce dernier n’accepte pas l’offre, craignant de n’avoir aucune marge de manœuvre sur le projet, alors que Schwarzenegger quitte le projet pour L’Effaceur. Peter Jackson est à nouveau contacté lorsque son projet Le Seigneur des anneaux est en attente. Mais il refuse à nouveau, notamment en raison de la mort de Roddy McDowall. Albert et Allen Hughes étaient intéressés mais étaient engagés sur From Hell.
Années 2000 : Le retour des Singes !

LA PLANÈTE DES SINGES
Date : 2001
Réalisé par : Tim Burton
Avec: Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter…
2029. À bord de la station orbitale Oberon, des hommes sont entraînés à effectuer des missions dans l’espace. Lorsque l’un d’eux disparaît, le capitaine Leo Davidson part lui porter secours contre l’avis de ses supérieurs. Mais l’astronaute est pris dans une tempête électro-magnétique qui le fait s’écraser en 5021 sur la planète Ashlar au beau milieu d’une forêt tropicale. Sur place, Leo est capturé avec d’autres humains par des singes très évolués et doués de la parole. Aidé d’une poignée d’esclaves et d’Ari, la fille d’un influent sénateur singe, Leo va tout tenter pour rejoindre Oberon…
En 1999, William Broyles Jr. est engagé pour écrire un nouveau script. D’abord réticent, il a accepté après avoir vu qu’il aurait une assez grande liberté artistique. Tim Burton est ensuite choisi en février 2000 pour mettre en scène ce reboot :
« Je n’étais pas intéressé à l’idée de faire un remake ou une suite de l’original, mais j’étais intrigué par l’idée de revisiter cet univers. Comme beaucoup de gens, j’ai été touché par le film original. Je voulais le ré-imaginer. »
Tim Burton
En 1999, William Broyles Jr. est engagé pour écrire un nouveau script. D’abord réticent, il a accepté après avoir vu qu’il aurait une assez grande liberté artistique. Tim Burton est ensuite choisi en février 2000 pour mettre en scène ce reboot :
Il ne s’agit donc pas d’un remake du film de 1968. La vision générale est assez proche du roman original de Pierre Boulle ; notamment, le film se passe sur une autre planète que la Terre.
Richard D. Zanuck signe comme producteur en mars 2000. Sous la direction de Tim Burton, William Broyles Jr. réécrit un script pour un budget estimé à 200 millions de dollars, alors que la Fox souhaite la moitié. En août 2000, un mois avant le début du tournage, Lawrence Konner et Mark Rosenthal sont donc engagés pour quelques réécritures.
Contrairement aux films originels, les Singes ne sont pas divisés en trois catégories (« scientifiques » Chimpanzés, « militaires » Gorilles et « savants » Orang-outan) et les primates dont ils sont issus sont plus diversifiés que dans les premiers films où ils étaient limités à trois espèces.
Le film introduit une variation plus élégante pour expliquer le contexte de l’histoire. Alors que dans le livre et son adaptation de 1968, l’expédition d’humains tombait miraculeusement sur une planète jumelle de la Terre où l’évolution des primates avait suivi une voie différente, la version de Tim Burton imagine que les habitants de la planète sont les descendants des humains et des singes qui vivaient dans la station spatiale placée en son orbite. À la suite de la tempête, la station s’est écrasée sur la planète et le voyage temporel de Léo l’a amené dans une civilisation où entre-temps, les singes génétiquement modifiés ont pris l’ascendant sur les humains.

Charlton Heston a interprété le rôle principal de l’astronaute Taylor dans le film de 1968. Ses derniers mots dans le film de Tim Burton, « que les hommes soient maudits, qu’ils soient mille fois maudits », évoquent fortement la phrase finale adressée à l’humanité par Taylor. Son nom dans le film est Zaius, qui est également un clin d’œil à un personnage homonyme du film de 1968.
L’actrice Linda Harrison, qui joua le rôle de Nova une esclave et compagne de Taylor dans le film de 1968, interprète à nouveau le rôle d’une esclave dans la version de Tim Burton.
À la suite des critiques décevantes jugeant le film médiocre malgré d’excellents effets spéciaux, un projet de suite fut annulé. Rappelons son budget : 100 000 000 $ pour un box-office de 180 011 740 $ ; 3 970 011 entrées en France, pour une recette mondiale de : 362 211 740 $. Ce qui reste un beau palmarès.
Près de 10 ans plus tard, la Fox va mettre en chantier un autre reboot, qui sortira en 2011. Cette version suscitera un regain d’intérêt pour la célèbre franchise, mais nous allons y revenir…
MON AVIS SUR CE FILM
Une très bonne vision de Tim Burton. Scénario complètement différent du premier volet, mais celui-ci est tout aussi divertissant.
La force de ce film, n’est pas son histoire ni sa mise en scène, mais l’interprétation des acteurs dans les rôles des singes. Helena Bonham Carter, interprète la sénatrice Ari avec brio, mais la palme revient à Tim Roth qui y interprète le général Thade. Son interprétation est tout bonnement magistrale !
Le fait que Tim Burton nous présente une autre vision de La Planète des Singes est vraiment intéressante car elle apporte un autre regard sur la saga, surtout quand on sait que le film reprend les véritables grandes lignes du roman.
Vraiment je vous le conseil, même si ce n’est pas LE meilleur selon moi de la saga, il y apporte une touche récente qui permet de passer un très bon moment devant cette superbe saga !
Les avis sur ce film :
Presse : 3,2/5
Spectateurs : 3/5
Ma note : 3,5/5

Années 2010 : Un renouveau complet !
En 2008, la 20th Century Fox annonce la mise en chantier d’un nouveau volet de la saga La Planète des singes. Le producteur Tom Rothman explique qu’il s’agira « d’un retour aux grands thèmes sociaux qui ont marqué le premier opus mais avec une vision beaucoup plus contemporaine ». Le projet est nommé Ape : Genesis (La genèse des singes).
Le projet est similaire à La Conquête de la planète des singes, quatrième opus de la saga qui voit la révolte d’un singe nommé César, tout en prenant une direction radicalement différente. Rick Jaffa, Amanda Silver et Scott Frank livrent un scénario d’épouvante dans lequel des singes de laboratoire se vengent de l’Homme en le contaminant avec un virus. Ces singes prennent le pouvoir sur Terre, guidés par le premier chimpanzé à avoir parlé.
« L’idée m’est venue à partir de plusieurs sources sur lesquelles je travaillais, comme le nombre de personnes dans notre pays qui élèvent des chimpanzés dans leur maison comme animaux de compagnie (…) J’avais fait beaucoup de recherches pour d’autres projets sur le génie génétique, et d’autres sur les témoignages de personnes qui avaient été attaqués par leurs propres animaux après les avoir élevé…(…) Nous n’avons jamais voulu rivaliser avec l’original et la Statue de la Liberté. Nous voulions aborder cette question de façon très réaliste. Il est déjà expliqué dans les autres films comment les singes ont pris la relève, mais c’est un autre César que nous voyons, ce n’est pas le même (…) »
Rick Jaffa – scénariste
La Fox craint un film trop sombre et pessimiste, remercie Frank et charge le duo Jaffa/Silver de réécrire l’intrigue une fois de plus, avec l’aide de Mark Bomback. Les singes ne cherchent plus à prendre le pouvoir mais à s’échapper d’un refuge pour mauvais traitements. Le virus est propagé par l’Homme même, à la suite d’une série d’incidents fortuits. En mars 2010, le projet est renommé Caesar : Rise of the Apes (César : le soulèvement des singes) et Rupert Wyatt est annoncé à la réalisation.
« C’est une partie de la mythologie et il devra être vu ainsi. Ce n’est pas la continuité des autres films, c’est une histoire originale. Il satisfera les fans qui ont aimé ces films, exactement comme Batman Begins. C’est une réinvention totale, mais qui garde certains aspects de l’histoire des films originaux. Nous avons façonné de nouvelles origines pour recréer une nouvelle mythologie ».
Rupert Wyatt

LA PLANÈTE DES SINGES : LES ORIGINES
Date : 2011
Réalisé par : Rupert Wyatt
Avec: James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto…
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Il est aussi révélé que les singes ne seront pas des acteurs maquillés en costumes, comme dans les précédents volets, mais des créatures entièrement numériques créées par la compagnie Weta Digital de Peter Jackson. Weta se concentre sur la technologie de la capture de mouvement pour assurer un rendu réaliste des chimpanzés, gorilles et orang-outan du film.
L’Université Columbia offre son aide pour fournir des équations mathématiques précises, basées sur la physique, pour simuler la fourrure. Andy Serkis est annoncé dans le rôle de César, incarnant un personnage en images de synthèse pour la septième fois dans sa carrière après les Seigneur des Anneaux, King Kong, Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne et Le Hobbit.

Tobey Maguire et Shia LaBeouf refusent le rôle de Will Rodman, qui revient à James Franco. À l’origine, le personnage trouve la mort à la fin de l’histoire. Un groupe d’hommes armés tente d’abattre les singes en fuite, mais Will s’interpose et prend une balle perdue. Dans une autre version du scénario, c’est Landon, le gardien du refuge (incarné par Brian Cox), qui venge la mort de son fils (Tom Felton). Will est finalement gardé en vie dans une énième ré-écriture du script. Il subsiste une scène de ces fins alternatives (coupée au montage) : le singe Koba ramasse le fusil qui a servi pour tuer Will et apprend à tirer.

La plupart des critiques ont été positives. Servie par la réalisation stylée de Rupert Wyatt, des effets spéciaux impressionnants et l’interprétation envoûtante d’Andy Serkis, Rise of the Planet of the Apes apporte un souffle nouveau à une franchise de longue durée.
Le film a réalisé 19,7 000.000 $ le premier jour d’exploitation et 54 000.000 $ pour son premier weekend aux États-Unis. Il se classe premier devant Les Schtroumpfs et Cowboys et Envahisseurs. Pour son deuxième weekend, il est toujours premier et engrange 27,8 000.000 $.
Au box-office international pour son premier weekend, il arrive en 4e place avec 23,8 000.000 $ de recettes. En France, lors de sa sortie, il est premier avec 3 938 entrées devançant Green Lantern. Le film enregistre le 5e meilleur démarrage de 2011 devant Pirates des Caraïbes 4.

MON AVIS SUR CE FILM
Que dire de ce film… Il est tout simplement génial ! Le scénario est très bien ficelé, les acteurs sont géniaux et les effets spéciaux : ENORMES !
Le fait de créer des singes en motion capture plus vraies que nature relègue officiellement la saga originale au rang de : vieux films… Je ne suis pas en train de dire que ça les rendent pour autant mauvais, mais quand vous les regardez après avoir vu celui-ci ou tout bêtement à notre époque et bien, on se rend compte que oui la saga est vieille !
Andy Serkis est vraiment le meilleur acteur au monde dans le domaine de la motion capture, il suffit de voir les expressions de César pour le savoir, c’est vraiment du grand art !
La saga fait peau neuve et c’est très bon pour la suite ! Que la Fox continue comme ça !
Les avis sur ce film :
Presse : 3,5/5
Spectateurs : 4/5
Ma note : 4/5


LA PLANÈTE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT
Date : 2014
Réalisé par : Matt Reeves
Avec: Jason Clarke, Andy Serkis, Gary Oldman…
Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
Après la sortie de La Planète des singes : Les Origines, le réalisateur Rupert Wyatt évoque plusieurs pistes possibles pour une suite. Le producteur et scénariste Rick Jaffa confirme cela et évoque d’autres suites :
« J’espère que nous allons construire une plate-forme pour des films futurs »
Rick Jaffa – scénariste

En septembre 2012, Rupert Wyatt quitte le projet en raison de délais de production trop courts, selon lui, pour une sortie en mai 2014. Son remplaçant, Matt Reeves, est confirmé en octobre 2012. Mark Bomback est ensuite engagé pour quelques réécritures, à la suite du changement de réalisateur.
« En tant que meneur, César a désormais beaucoup plus de responsabilités. Il doit galvaniser ses congénères tout en essayant de vivre en paix avec les humains. C’est de la politique et il va devoir ménager des alliances avec les uns et les autres ».
Andy Serkis – César
Les critiques internationales sont très positives. Pour Le Parisien, «ce second volet de la saga monte également d’un cran au niveau des scènes spectaculaires et de l’interprétation ahurissante d’Andy Serkis». Libération, salue « le scénario pas si bête aux accents shakespeariens » et l’utilisation des effets spéciaux « qui, pour une fois, servent vraiment à quelque chose ». De son côté, L’Express, qui consacre quatre pages à la saga lors de la sortie du film, décrit ce film comme un « blockbuster efficace ».
Cependant, toutes les critiques ne sont pas aussi flatteuses : Les inrocks parlent d’un film « simpliste et complaisant » et « Sous des exploits technologiques raffinés se cache paradoxalement une vieille morale moisie ».
MON AVIS SUR CE FILM
Une suite digne aux origines ! Scénario très bien ficelé et des acteurs au top de la performance.
Petit plaisir coupable pour Gary Oldman qui ici est tout simplement bluffant !
Les avis sur ce film :
Presse : 3,5/5
Spectateurs : 4/5
Ma note : 3,5/5

LA PLANÈTE DES SINGES : SUPRÉMATIE
Date : 2014
Réalisé par : Matt Reeves
Avec: Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn…
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Après avoir vu le montage de La Planète des singes : L’Affrontement (2014), Chernin Entertainment et 20th Century Fox signent à nouveau Matt Reeves comme réalisateur. Il est ensuite annoncé que Rick Jaffa et Amanda Silver, producteurs et scénaristes de La Planète des singes : Les Origines et La Planète des singes : L’Affrontement, produiront ce 3e film avec Peter Chernin.
Pour développer son film, le réalisateur-scénariste Matt Reeves avoue s’être beaucoup inspiré de films des années 1970 :
« Nous avons regardé beaucoup de films de guerre avant de commencer. Les réalisateurs qui m’ont donné envie de faire ce métier sont ces metteurs en scène américains des années 70. J’aime beaucoup Martin Scorsese et Francis Ford Coppola, c’étaient mes héros. Apocalypse Now est un film qui m’a époustouflé quand je l’ai vu. Alors que nous commencions à écrire, Mark Bomback et moi avons fait une chose que tous les scénaristes d’Hollywood sont censés faire dans l’esprit des gens, mais que personne n’a jamais eu le temps de faire en réalité. Nous nous sommes assis et nous avons regardé un film ou deux tous les jours. Nous avons regardé Apocalypse Now, bien sûr. Nous avons regardé Le Pont de la rivière Kwaï, La Grande Évasion, Ben-Hur, tous les anciens épisodes de La Planète des singes. Nous avons vu beaucoup de films. »

Mathieu Macheret, dans Le Monde, évoque « un des blockbusters les plus stimulants de la saison » ; il souligne la richesse et le croisement des thèmes sociaux et politiques, mais regrette cependant les penchants familialiste, anthropomorphique et hollywoodien de l’intrigue.
MON AVIS SUR CE FILM
Ce film est un très bon volet pour conclure la saga.
C’est vrai que moi aussi j’ai trouvé que l’intrigue laissait toutefois à désirer, mais la qualité du visuel de ce film nous transporte du début à la fin. Les effets visuels sont géniaux, c’est vraiment impressionnant de voir comment ils ont « humanisé » les singes, et le travail d’acteur d’Andy Serkis qui reprend le rôle de César pour la troisième fois en est la preuve.
Perso je m’attendais à plus de combats, plus appuyé sur d’autres thématiques comme la famille etc… Ça se regarde, mais il est vrai que plus de combat pour un volet qui s’intitule « War of the Planet of the Apes » aurait été un réel plus car c’est pour moi une des choses qu’il manquait déjà dans le second volet.
Néanmoins la Planète des Singes continue de nous faire rêver, et les avancées des nouvelles technologies audiovisuelles nous donnent avec ce troisième volet, une trilogie qu’il faut voir et qui s’apprécie.
Les avis sur ce film :
Presse : 3,5/5
Spectateurs : 4/5
Ma note : 3,5/5

Voilà qui conclut ce Zoom sur… La saga La Planète des Singes. Une saga qui, malgré son age a su se renouvelée et qui continue encore à faire rêver et passionner un grand nombre de fans. Et ce n’est surement pas encore fini…